Ce
soir j'assiste à mon premier vrai concert sur Toulouse. C'est le groupe vétéran
abyssinians qui se produit au Connexion Café avec le trio original backé par un
band 100% jamaïcain.
J'arrive
juste au début du show sans avoir vu la première partie. La salle est déjà
remplie et l'ambiance est plutôt chaleureuse. C'est sur une toute petite scène
que les quatre musiciens et les trois chanteurs donneront leur performance.
Dès
les premières notes, c'est un effet de clarté sonore qui me fait retourner dans
l'ambiance de l'âge d'or des concerts reggae roots. Le groupe reproduit
incroyablement les riddims des morceaux de l'époque malgré l'importance des
cuivres sur la majorité de leurs titres phares, c'est au synthé qu'ils seront
remplacés de façon très proche. Tous les hits du groupe seront enchaînés avec
une puissance qui ne laissera pas le public passif.
Je suis
envouté d'entendre avec quelle facilité leur répertoire se déroule avec des morceaux
tels que : Abendigo, Ym mas gan et Prophecy qui mettrons instantanément
les vibes. Leurs voix sont toujours aussi harmonieuses, les membres du trio se relayeront
à la place du lead vocal selon les titres. De la pure roots musique !
C'est
sur leur hymne qu'ils finiront leurs 2 heures de show et enflammeront une
dernière fois le Connexion Café. Le SATTA MASSA GANA interprété dans trois versions : la
version originale, la version psalm et une terrible version percussion qui clôturera
la soirée sur une acclamation que je n'avais pas entendu depuis longtemps.
Respect
pour ce moment qui me confirme que le reggae roots des années 70-80 peut être
encore joué comme à l'époque et qui, j’espère, inspirera la génération
montante.