L’été est synonyme de festivals.
Cette année (comme les précédentes), c’est au Rototom que j’irai car il est pour
moi je plus important festival de la saison. J’y rejoins la Scalawax team où
nous tenons encore une fois un stand de disques.
Cette année, c’est le vingtième
anniversaire du festival Rototom Sunsplash avec pour exclusivité européenne
Damian Marley.
Les shows se dérouleront sur 5
scènes :
- Main stage : la scène principale. Sur les 8 jours de festival, mes immanquables ont été :
- Protoje : un artiste frais qui sait rester
authentique. Il est un bon ambassadeur du reggae roots.
- Mr Vegas
: il a su retracer sa carrière avec brio. Un super show pour ceux qui
découvrent l’artiste et pour les addicts.
- Ce’cile : elle est la touche féminine du Rototom.
Un bon aperçu du reggae nouvelle génération au féminin.
- Gyptian :
agréablement surpris par son show malgré quelques craintes au départ.
- U Roy : le
doyen des DJ’s en pleine forme sur scène qui fait plaisir à voir et surtout à
entendre.
- John Holt, Leroy Sibbles et Horace Andy
(remplaçant Anthony B) : les trois shows ont été backés par le We The People
band de Lloyd Parks. Un come-back dans les vibes de l’âge d’or.
Il y a quelques shows qui m’ont cependant
laissé sur la réserve :
- Alborosie : déçu par la prestation live
présentant son nouvel album. Peu d’énergie reçue.
- Richie Spice : toujours le même souci de
décalage entre ses productions et ses prestations scéniques.
- Busy Signal : il est l’artiste qui ne
devait pas se rater au vu de son succès. Malheureusement, il m’a semblé plus « busy »
sur les morceaux que « signal ». Un sentiment de show sans harmonie
entre les musiciens et l’artiste avec un public qui n’a réagit que pour son
méga-hit Watch out for this.
- Damian Marley : un public euphorique à l’idée
de voir l’artiste, une première partie laborieuse de Wayne Marshall et un
Damian Marley avec une énergie approximative (beaucoup de blancs, des lyrics
difficiles à tenir et des musiciens peu convaincants pour un artiste d’une telle
renommée).
- Dancehall : c’est à cette scène que j’allais après la fermeture de la scène principale à 3h. La sono était à la hauteur d’une vraie ambiance sound system plein-air.
- Rory Stone Love : c’est mon coup de cœur du
Rototom 2013. Une façon de jouer fluide et des sélections qui correspondent à
tout ce que j’aime.
- Mighty Crown : c’est la japan touch en
action. Une présence, de l’animation et de l’énergie au rendez-vous.
- Black Chiney : c’est l’esprit du sound system
à la sauce américaine. Efficace.
- Sentinel et Silly Walks : Deux sounds
allemands trop formatés à mon goût.
- Clash Ricky Trooper vs Tony Matterhorn : c’était
l’évènement de la scène dancehall. Des arguments peu percutants et répétitifs qui
se limitaient à « baby selecta » et à « cracked selecta ».
Une victoire peu glorieuse du jamaïcain Ricky Trooper.
- Dub Station : Là aussi une sono adaptée avec en plus une disposition en cercle qui permettait une ambiance stepper. Je suis assez peu allé voir cette scène et c’était à chaque fois pour voir des sounds systems reconnus : Iration Steppas, Channel One, Jah Tubby’s et Aba Shanti I. J’ai été satisfait à chacun de mes passages.
- Showcase Club : Je n’ai vu qu’Exco Levi qui aurait mérité un passage sur la Main Stage car il est un artiste montant au même titre que Protoje, et Lion D qui a donné une prestation agréable.
- Ska Club : Big up à Fatta du Soul Stéréo sound qui a clôturé ces 8 jours de festival.
Bilan : Ce vingtième
anniversaire du Rototom Sunsplash est pour moi une réussite. Je conseille à
tout le monde de vivre le Rototom tout d’abord pour le reggae mais aussi pour …
… son spirit.