samedi 8 décembre 2012

Général in Aer"iw"a



A mon arrivée tardive à l'entrée, il y a encore une petite file d'attente qui annonce que le Général jouera devant une salle bien remplie. A mon entrée au Connexion Café, j'ai tout juste le temps d' entendre quelques mp3 qui finissent le warm up du Mighty Earth Sound.

A ma grande surprise, le temps qu'on installe le matériel de Joe «Ariwa», de la variété est diffusée ! Pourquoi avoir fait un warm up si c'est pour casser l'ambiance qu'il est censé donner avant l'arrivée de l'artiste ?





Après un moment tout semble prêt et Joe envoie sa première séléction. Levy qui croit arriver incognito par la foule me croise, je le salue et ira rapidement commencer son show. Le public rentre très vite dans les vibes du Général qui chevauche les riddims joués par Joe qui perpetue avec brio le nom de son père (Mad Professor) en mixant tous ses dub en live que ce soit les échos, les reverbes, cut d'un instrument ou la voix du Général :respect pour les mix. Levy enchaînera très intelligemment son show en jonglant entre morceaux roots, dancehall et jungle afin de garder de la voix et du souffle pour les titres les plus fast style.


Le général est en forme. Les massives jump, crient et dansent. Il fera même une fausse disparition suivie d'un rappel. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu ça. Le show se finira à l'heure précise sur un public conquis.

Joe partagera même son cognac avec quelques uns d'entre eux en rangeant son matériel.

Je dois dire que je suis très satisfait de la soirée. Big up Ariwa son and respect Levy.


dimanche 18 novembre 2012

Toulouse DubClub #6

Samedi 17 novembre, Toulouse 

En rapport avec l' article précédant, et la question du manque d' affluence du public dans les sound systems "traditionnels", je me rends dans LE rendez-vous "stepper" de Toulouse pour comparer l'impact de ces sounds sur le public actuel. 

Le Dub Club #6 se déroule au Bikini, c'est une salle qui se trouve légèrement à l' extérieur de Toulouse, ce qui rend son accès aux non-véhiculés très difficile. A mon arrivée, il est environ minuit. Le parking est rempli et de nombreux massives sont encore devant l'entrée. J' entends à plusieurs reprises "tu vends une place ?" et, comme d' habitude, je suis venu sans prévoir. Moi-même, je compte acheter mon billet au guichet, mais surprise...plus de vente sur place. Pour accéder à l' intérieur dès le début de la soirée, il fallait avoir acheté un billet en pré-vente. Quand je me glisse devant l' entrée il y a bien 200 personnes qui font la queue et le Bikini semble déjà bien rempli. Il me faudra un soupçon de patience, d'espoir et de fanatisme pour le reggae pour rester jusqu'à ce que toutes les personnes munies d'un billet soient entrées pour réussir à me procurer l'une des dernières places vendues afin de remplir la salle. 


Une fois à l'intérieur, l'endroit est effectivement bien rempli et peut contenir jusqu'à 1500 personnes. Les différents Sound Systems se relayeront sur la fameuse sono de Legal Shot dans la tradition des sonos artisanales. Étonnamment, il sera joué de bons vieux vinyles mais également des sets sur platine cd ou ordinateur. Le son est bon, les massives dansent mais rien de comparable avec les ambiances hypnotiques des sounds "stepper" que j'ai vu et découvert en Angleterre. 

Red line sound assurera la première partie de la soirée et vu le temps passé à me procurer une place, j' ai eu trop peu de temps pour apprécier leurs prestations. N'étant pas vraiment un habitué des soirées warrior, les morceaux joués me sont pas forcément familiers. Legal Shot, avec des vibes plutôt anglaises, joueront aussi early digital british et quelques uns de leurs dub plates. Stand High Patrol ambiancera leurs sets avec plus de versions dub chevauchéés par leur MC Pupa Jim. 
























Je dois me rendre à l'évidence que le public stepper n'est, en général, pas le public que l'on peut voir dans les Sounds System traditionnels. Le stepper a pris son identité propre malgré que la musique jouée dans les deux cas reste la même : le Reggae ! La seul chose qui change est la culture et la façon de promotionner celle-ci. Je pense que l'identité est peut être ce qu'il manque aux sounds traditionnels. Trop similaires, trop formatés aux hits. 

Qu'en pensez-vous ?

jeudi 1 novembre 2012

Jah 'llowen




Paris, veille de la Toussaint.


Le cabaret sauvage accueil Clinton Fearon, un des chanteurs du groupe Gladiator, pour un show acoustique qui laissera place au SoulStereo Sound System pour le reste de la nuit. 

A l'heure "tardive" de mon arrivée, peu de gens sont restés après le concert malgré le jour férié qui suit la soirée... pourtant la salle était correctement remplie selon des échos qui me seront donnés. Il est 23h30: après une courte session roots que j'ai également loupée, ce sont de fresh tunes dance hall qui sont mixées, toujours aussi proprement par le Selector Reeko. Il nous envoie aussi quelques-uns de leurs purs dub plates de temps à autres, mais n'aurait-il pas du s'adapter à l' attente des massives ? 




Par la suite, Tarzan ambiancera le public dans une sélection new early digital anglais qui les feront réagir beaucoup mieux et surtout les faire danser "timidement" sur le dancefloor, le temps d' accueillir les artistes live qui donneront des prestations courtes mais plutôt satisfaisantes chacun dans leur style. 

Étonnamment, la soirée se finira très tôt après le show. Le public, devenu obéissant, sortira sans résistance avant le début des transports en communs parisiens. 

Heureusement, une péniche à quelques mètres du Cabaret Sauvage joue encore. L' endroit semble bien rempli et présent pour l' heure tardive. Large big up à Karim de la Butte Rouge Family. Je finirai la soirée sur un son jungle et trouve à nouveau les SAI SAI qui eux-même prendront une fois de plus le micro pour mettre l'ambiance. Celle-ci me rappellera les vibes des péniches (dont la mythique Péniche Rubis) des bonnes années reggae: Jah Wisdom, Ragga Dub Force and more ... 

Pour conclure cette soirée, les sound systems stepper semblent attirer actuellement un large public que nos bons vieux sound systems underground n'attirent plus. Même constat pour certains (pourtant encore en activité) de l' âge d'or du reggae comme le King Dragon qui remplissait l' Aquaboulevard; Scalawax l'espace des peupliers; Stand Tall le squash club; Blues Party et bien d'autres l'espace Masséna. 


Mais qu'est ce qui a changé dans les sound systems parisiens? ou plus généralement français? 

Laissez-moi vos avis sur la question...

mercredi 17 octobre 2012

NICE Toulouse




Après un été calme niveau reggae à Toulouse, les programmations de soirées se développent petit à petit.

Le NICE UP mouvement s’approprie le Farafina le samedi 13 Octobre 2012 pour une soirée visuelle avec la diffusion du film «bleu, blanc, roots» en avant première, ceci grâce à la présence du réalisateur Brian FAYE ; et audio avec en seconde partie, l’affiche sound system avec les Blood Sound au warm up et les prestations du Mighty Earth Sound et du Stand Tall Sound from Paris.

A mon arrivée tardive, la projection du documentaire est déjà finie. Je vais au sous-sol où se produiront les sound-systems. Le dance floor n’est pas très grand et peu rempli en début de soirée mais les gens semblent prendre de bonnes vibes  avec des sélections stricly vinyl. «Big Up»




La soirée sera sous le signe des 90’s jusqu’à l’arrivée du Stand Tall Sound qui ne sera représenté que par leur sélecteur POLINO. Dès ses premières galettes lancées sur les platines, je me revois plus dans les années 80 avec le High Fight Sound où Polino était sélecteur à l’époque que dans les grosses soirées au squash club, lieu de l’apogée du Stand Tall Sound des années 90.

Cependant, les big tunes early digital enchainées ont fait danser les gens qui apparaissaient petit à petit jusqu’au show live.

C’est  le singjay El Bombasin qui effectua  une  prestation live plutôt appréciée de toutes les personnes présentes. En effet, le public très réactif a déclenché des pull-up sur la majorité des morceaux chantés ou toastés façon fast style.

Malheureusement, Mr Lezard annoncé pour la soirée n’a pas pu être présent. Cependant, l’organisation a immédiatement répercuté cette absence de dernière minute par une modification du tarif d’entrée. Celui-ci étant déjà réglo pour une affiche de 3 sounds system et 2 artistes live. «more Big Up»

Vers 3 heures, ma soirée se conclu dans la cour intérieure en plein-air à discuter avec les différents sélecteurs, promoteurs et massives présents ce soir : toujours fidèles au thème de la soirée «niceness».  C’est ça le sud …


J’espère voir des programmations plus régulières de sounds systems afin de vous donner plus d’écho de la scène reggae toulousaine et que les massives continueront à venir soutenir ces évènements très peu onéreux pour les bonnes vibes reçues.


Big lee.







mercredi 29 août 2012

Re"totom"tour


Après un  moment sans signe de vie, je réapparais suite à l’aventura Rototom. J’ai passé 7 jours sous le soleil de plomb espagnol au plus gros festival d’Europe avec un effectif réduit pour le Dubwize-Scalawax stand. Tous présents pour promotionner le reggae au format vinyle…
Départ prometteur avec une foule présente pour l’ouverture du festival et des têtes d’affiches qui offrent  des shows à la hauteur des attentes du public présent. Les performances ne suivront malheureusement pas l’augmentation de la température, ni l’affluence du public qui diminuera au fil des jours. Pourtant le site gigantesque était très bien organisé pour accueillir dans de très bonnes conditions bien plus de personnes. Il y avait la présence de nombreux stands divers et variés, ainsi que de différentes activités et ambiances pour pouvoir satisfaire tous les goûts. Cependant, un bémol concernant la nourriture où je me suis peu régalé. Juste un big up au stand éthiopien.

 Concernant le reggae, les jamaïcains ont dans l’ensemble assuré de bonnes prestations offrant des  débuts de shows très motivants, malgré qu’au fil des chansons l’intensité redescende. Je pense à  JOHNNY OSBOURNE qui commença fort par ses hits dance hall, pour revenir ensuite sur ses tubes des 70’s. BARRINGTON LEVY qui comme d’habitude essaie de trop faire participer un public qui restera passif. STEEL PULSE qui n’interprétera que trop peu de hits de l’âge d’or du groupe. Même problème pour ALPHA BLONDY.
ALBOROSIE, MYKAEL ROSE, MARCIA GRIFFITH et KIMANI MARLEY assurerons une longue prestation avec des guests sur plusieurs chansons. Cool ! BERES HAMMOND, MORGAN HERITAGE et FREDDIE MC GREGOR ne nous déçoivent  jamais. Je m’attendais à être aphone  avec  des artistes montant comme TARRUS RILEY, ETANA qui donnerons de bonnes vibes mais qui finalement me laisserons sur ma faim. Spécial gros coup de cœur pour le groupe THE GONGOS qui a interprété magnifiquement tous ses gros hits.

  
Les déceptions viendront des prestations plus que moyennes de TANYA STEPHENS pour laquelle l’intensité manquait, et JAH MASON, au contraire, est resté dans un style trop jump up qui au final n’a pas eu l’effet escompté sur le public. La plus grosse tête d’affiche pour moi, "THE DOCTEUR" BEENIE MAN  qui nous a fait un show avec une voix défaillante. Il n’arrivait pas à tenir un refrain et couplet sans couper son tune.
Me faisant une joie de voir pour la première fois un groupe que j’adore WAILING SOUL  interprétant leurs hits, j’ai été très déçu de les voir en difficulté vocale.
Le pire viendra des interludes entre deux artistes jamaïcains par des artistes ESPAGNOLS, certains ne jouant même pas du reggae et pendant bien trop longtemps pour garder les vibes que l’artiste précédant avait donné.
Fort heureusement, le Rototom propose de différentes autres scènes et de multiples stands pour pouvoir patienter avant le prochain artiste reggae.
Big up à la scène DANCE HALL qui proposera de big sound system jamaïcains tels que STONE LOVE, BASS ODYSEE, BLACK CHINEY, TROOPER… wicked ! Malheureusement trop formatés à jouer des jump up tunes  sans réelle identité. C’est étonnamment la scène DUB STATION qui, après la scène principale,  attirera tous les jours le plus grand nombre d’amateurs de stepper avec IRATION STEPPER et JAH SHAKKA qui jouera 10 h d’affilé pour clore le festival Rototom. Gwan SHAKKA !!!


Respect à tous les massives qui sont passés nous voir au Dubwize-Scalawax Stand et qui sont venus partager des bonnes vibes! Dommage que le SCALAWAX SOUND  n’ait pas pu animer quelques prestations sur la scène de la plage.
On se retrouve pour pleins d’autres événements à la rentrée.

Biglee

mercredi 4 juillet 2012

Quand le reggae rencontre le foot...




Le 30 juin  2012, Scalawax organisait la 4ème édition du Soundball Contest. Le tenant du titre Drum Song a  contribué en accueillant le tournoi sur ses terres dans le 95 avec toujours le même objectif, mixer deux passions : la musique et le football.

Les nouveautés de cette année : seulement 10 équipes représentant réellement des sound-systems, des terrains stabilisés au top qui ont permis de voir jouer de belles parties comme par exemple les deux demi-finales qui finiront par des tirs-au-but. CARTONS ROUGES pour certains comportements confondants passion et pression de la gagne et  pour une mauvaise logistique récurrente dans les installations de cet évènement.

Après une pression pour que la participation des équipes de sound-systems soit aussi impliquée musicalement que footballistiquement, de très bonnes sélections furent jouées. Semblable à la fete de la musique, on a pu apprécier de bons vieux bogles mixés par Rohnny Road Sound, d'excellentes séries early digital jouées par Izaboo et de nombreuses sélections majoritairement des 90's par les autres sounds (Balloyep, Yes we sound, RBH, Drum song, Webadub et Scalawax sound).
Avant la finale, les deux finalistes ont joué le jeu en se testant dans un spécial pré-clash reggae. La grande forme de Drum Song derrière les platines laissait à penser une victoire sur le terrain.

Le Soundball est remporté par RBH sound sur le score de 4-2 contre Drum Song, tenant du titre 2009 et 2011. Leurs joueurs semblaient moins frais que leurs adversaires pour pouvoir remporter cette finale.
BIG UP ! Rohnny Road Sound qui a remporté la coupe du Fair-play.

Pour conclure, dommage qu'il y ait de moins en moins de massives qui font le déplacement pour supporter les équipes de sound-systems malgré notre envie de développer le concept.

Rendez vous au Soundball Contest 2013 et aux autres évènements.

Bless

lundi 25 juin 2012

Jeudi 21 Juin 2012





















NICE fête de la musique !!!


Voilà une soirée qui rappelle les vibrations dégagées au début des années 90's, positives, familiales, communicatives et sans embrouilles.
Tout(e)s les ami(e)s et sound systems invités de SCALAWAX ont vraiment contribué à recréer cette ambiance : en jouant strictement du vinyle et en balayant différentes périodes du reggae.  Le tout en enchaînant de bons sons et des hits tunes, oldies ou new roots, et des séries à thèmes qui ont fait réagir le grand public et les connaisseurs.

Il y a eu aussi de belles surprises comme, des séries de bons vieux bogles du début 90's moins joués habituellement dans les dances de maintenant. Quel plaisir de les réécouter !
Les massives présents en dansant, chantant, riant et communiquant dans de bonnes vibes ont certainement été ceux qui donne la plus grande satisfaction à tous les acteurs et auteurs de cet évènement.
Désolé !! pour ceux qui auraient voulu entendre jouer certains sound systems affichés sur le flyer et qui n'ont pas eu le temps de se produire.
SCALAWAX et GUARDIAN sound avons pris plaisir à nous occuper de l'organisation et de la logistique de cette bonne ambiance.
MIKA, MAX COTTON & moi-même pour gérer les commandes et la fameuse POTION MAGIQUE.
RICO & TANYA pour vous cuisiner la JAMAICAN FOOD.
NANARD, JM & ABRAHAM pour gérer le bon déroulement de la soirée.

alors MERCI !!  
Merci à toutes les personnes qui étaient présentes et qui ont aimé. 
J'espère retrouver avec grand plaisir les mêmes vibes pour les prochains SCALAWAX EVENTS à venir.

BIG UP !!!